
Votre avenir dans d’autres
professions de l’aéronautique
Que vous soyez derrière une console à diriger des avions de chasse, que vous octroyez des autorisations d’atterrissage à des gros-porteurs ou leur permettiez de redécoller, chez Skyguide ou auprès d’une entreprise assurant l’exploitation technique, vous êtes responsable de la sécurité des aéronefs les plus modernes et du bon déroulement du trafic aérien. Les pilotes et les passagers du monde entier vous font confiance.
Contrôleur aérien – les aiguilleurs du ciel suisse
Skyguide est chargé d’assurer la sécurité des vols en Suisse et dans l’espace aérien adjacent des pays limitrophes. Les contrôleurs aériens de Skyguide guident chaque année, de façon sûre et fiable, plus d’un million d’avions civils et militaires à travers l’espace aérien le plus dense et complexe d’Europe. Ils veillent à ce que tous les avions respectent les distances de sécurité prescrites entre eux. Ils connaissent le cap, la vitesse, l’altitude de vol et la performance de chaque avion et garantissent, par les instructions qu’ils donnent aux pilotes, la sécurité et l’efficience des flux de trafic.
De leur tour de contrôle, ils scrutent l’environnement dans son ensemble et dirigent les manœuvres de déplacement, les décollages et les atterrissages. Dans la phase d’approche, ils guident les avions en phase ascendante vers les routes aériennes de l’espace aérien supérieur, et les avions en phase descendante qui quittent ces voies en direction des aéroports. Au centre de contrôle régional (Area Control Centre, ACC), ils sont responsables du bon déroulement du trafic dans les routes aériennes.
«C'est passionant et stimulant de mener à bien des tâches exigeantes en équipe.»
S. Altorfer, Contrôleur aérien
Selon leur spécialisation, les contrôleurs aériens travaillent sur les aéroports civils de Zurich, Genève, Berne-Belp, Lugano-Agno, Granges (Soleure), Saint-Gall-Altenrhein et Les Eplatures, ou dans les centres de contrôle de Zurich ou Genève. Ils gèrent le trafic militaire sur les sites d’Alpnach, Buochs, Emmen, Locarno, Meiringen, Dübendorf, Sion et Payerne. Quant aux contrôleurs d’interception (tactical fighter controller), ils travaillent à la centrale d’engagement à Dübendorf sur mandat des Forces aériennes suisses, menant à bien des engagements et des tâches de sécurité aérienne en étroite collaboration avec les pilotes militaires. Le service de police aérienne et les missions tactiques font partie de leur quotidien.
Plusieurs perspectives d’évolution s’offrent aux contrôleurs aériens : parmi les cadres de Skyguide, nombreux sont ceux qui ont commencé leur carrière en tant que contrôleur aérien. Ce choix professionnel peut conduire à la direction d’un service, à des responsabilités dans le domaine de la formation, à un poste d’expert en procédures ou à d’autres fonctions de cadre.
Exigences pour la formation complémentaire de contrôleur aérien ou de contrôleuse aérienne
Conditions pour postuler:
- Citoyenneté suisse (condition pour l’instruction militaire), permis d’établissement C ou citoyenneté auprès d’un Etat de l’UE-25/AELE
- Âge : de 18 à 30 ans
- Maîtrise de la langue française ou allemande et bonnes connaissances de l’anglais au début de la formation
- Esprit logique et aptitudes spécialisées (travail à haute valeur ajoutée)
- Résistance psychique et aptitude à travailler en équipe
- Sens aigu des responsabilités et grande fiabilité
De plus amples informations sont disponibles dans la brochure en ligne.
L’obtention d’un certificat SPHAIR assorti d’une recommandation positive vous permet d’être sélectionné par Skyguide à des conditions spéciales.
Technicien sur aéronefs - généralistes et spécialistes assumant d’importantes responsabilités
Les techniciens sur aéronefs sont responsables de la sécurité des aéronefs. Ils entretiennent régulièrement et réparent toutes sortes d’aéronefs, qu’il s’agisse d’avions, d’hélicoptères, de dirigeables ou même de ballons. En général, ils procèdent aux petites réparations et remises en état pour cause d’usure qui doivent être effectuées immédiatement, directement sur le tarmac durant une escale. Quant aux gros travaux et contrôles, ils se font dans les hangars selon des listes de contrôle et les recommandations techniques des constructeurs.
La formation est standardisée avec, à la clef, une licence valable dans toute l’Europe. Elle habilite aussi à passer un examen pour porter le titre de technicien sur aéronefs en mécanique ou avionique avec brevet fédéral, base intéressante pour intégrer une haute école spécialisée ou une école supérieure. Pour diagnostiquer les pannes, les techniciens doivent disposer aussi de très bonnes connaissances des systèmes et interactions techniques.
De nouveaux défis les attendent chaque jour et les nouvelles technologies les obligent à compléter sans cesse leur formation. Souvent les travaux de maintenance et de réparation impliquent aussi une coopération avec des spécialistes d’autres branches. De ce fait, cette profession, qui porte la responsabilité de la sécurité d’exploitation des aéronefs dont dépendent pilotes et passagers, nécessite une bonne capacité à travailler en équipe ainsi qu’un sens aigu des responsabilités et de la qualité.
Quant aux entreprises aérotechniques, elles apprécient aussi les candidats ayant accompli le programme SPHAIR. D’autres formations et sélections spécifiques à la profession et à l’employeur vous attendent encore, bien entendu, après le programme SPHAIR.
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